Il y avait dans l'air une délicate attention de sa part. J'étais assis sur la table basse d'origine japonaise à réviser pour un futur examen professionnel quant tout à coup elle me servit un thé vert. La "timidité japonaise" me semble un leurre, comme tous ces raccourcis culturels que nous utilisons même sans s'en apercevoir, pour désigner une expressivité différente dans laquelle il est difficile de décoder l'individualité. Une mise en perspective dans la société japonaise serait nécessaire. Elle fait défaut ici. En partie. Mais au delà de tout cela, il existe une réelle pudeur de sa part. L'autre jour, partant faire un prélèvement à l'hôpital, elle me retient un instant pour demander à ce que je l'appelle une fois fini. Une inquiétude. ----- Je découvrais récemment un néologisme japonais moderne "KY" (kûki yomenai - [une personne qui] "ne peut lire l'atmosphère") notamment mentionnée dans le défunt site "intimig