Ce matin aux heures dorées, le lever me laissait une saveur étrange après plusieurs nuits d'insomnies répétées. Je me remémorais dans un état proche de l'inconscience mon passage dans la maison familiale. Et cette "boite à souvenirs" où j'avais entreposé ce qui me reliait à elle... Des photos... ... des fragments de poèmes de mirliton parfois inachevés... Comme celui-ci, qui me revenait aussi clairement que si je l'avais écrit hier : Le train : Alors que ma raison déraille Le paysage se défile sans cesse Et mon pauvre cœur qui défaille Pour me ramener à toi se presse (avril 2004) Nous nous étions rencontrés l'année d'avant et débutâmes notre histoire en janvier 2004. Des vies séparées par plusieurs pays pendant un peu plus d'un an. Je repartais la voir cette année (2004), le mois suivant cette composition, laquelle m'était venu dans un RER dans le cadre de l'attente insupportable. Il y avait à l