Il me prenait récemment des envies de Sicile. Non que je connaisse l'Italie, mais le reportage montrait le rivage et la mer. Le bruit du ressac.
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La troisième tentative se sera déroulée d'une traite, presque sans que l'on mesure le sens de la chose.
La première tentative est celle du test, de l'essai, on adapte le traitement à la personne. On y porte pas trop d'espoirs mais on se dit que l'on ne sait jamais.
La deuxième tentative est celle de l'espoir. Après le coup d'essai on a la foi. Et il reste encore d'autres essais possibles...
La troisième est comme un début de renoncement et de grandes questions sur soi et son futur. Bientôt une 4e ? Et puis ? L'infirmière nous avait apporté quelques mots d'encouragement :
"- il faut continuer, de nombreux couples ont réussi lors de la quatrième ou cinquième.
- Cinquième ?"
Il faut savoir qu'au-delà de quatre, les tentatives sont payantes. Par curiosité je demande le coût. Mais s'il on envisageait de continuer après, comment pourrions nous assurer ces frais ?
Pour ce transfert elle s'était préparée à jeun : lors des précédentes tentatives, en raison de la difficulté du passage du col, un transfert sous anesthésie avait été envisagé (encore, 2 jours après la ponction). Cette fois ci après une brève tentative avec ses instruments, le docteur décide de le faire au bloc.
Je me retrouve en quelques instants, ses vêtements à la main à attendre dans le couloir. Un peu démuni. Et dire que je suis à l'origine de cela.
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Hier elle me faisait part de son mal de ventre, comme des douleurs de règles. Un signe ? Positif ? Négatif ? Une visite sur les forums santés n'apportera rien pour éclairer ce questionnement. " Mais comment font-elles pour supporter cette attente jusqu'à la prise de sang ? "
Eeto, de Paris.
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