Je me suis rendu compte il y a longtemps que ma plume ne s'épanouissait que dans la mélancolie. Et bien loin de l'orbite des famines à vouloir conquérir le monde, n'en déplaise à Raymond. Encore aujourd'hui comme hier... Nous filions dans la nuit avec pour image rémanente cette scène de traversée capitale, et dans un ton dramatique, nous tentions d'atteindre une ligne de fuite dépourvue de couleurs, entre obscurité de black-out et l'étourdissement de néons d'enseignes à l'éclat vif, encore ouvertes. Ici gisaient, évocateurs, les souvenirs ici d'un photographe de baiser, là d'un directeur lumière de la bête, enchantant le monde que nous fréquentions. À présent nous louvoyons sur nos espace imparti, les remplissant de stratégies d'évitement. Sera-ce si bien demain et encore mieux après ?
Il a raison. La société ne fonctionne qu'en cercles comme des mêlées de rugby, fermés et les yeux rivés vers l'intérieur. Et pour traiter des symptômes somme toute classiques chez des Occidentaux, mais aigüs dans ce cas précis, partir est la solution d'urgence.
RépondreSupprimerCet article m'avait évoqué les propos d'un ami déclarant qu'il n'existait pas de notion de liberté dans la société japonaise (par rapport aux sociétés occidentales et au développement de cette notion dans la Grèce antique).
SupprimerEn tout cas, j'espère que Senbei trouvera ce qu'il faut pour réaliser son projet.
Pour beaucoup, ici (en région parisienne), trouver un endroit pour vivre devient un combat.