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"L'immobilier a un goût d'économie d'ancien régime"

Ce soir je me sens aussi lyrique : j'ai parfois l'impression que le monde se ligue tout entier contre notre amour.
La recherche d'appartement pour deux s'apparente à des moulins à vent alors que je lutte contre des géants pour ma Dulcinée...

*****

"- Votre compagne est ...* ?
- Oui. 
- Je crois que cela ne va pas le faire."
Elle raccroche.

*****

"C'est plutôt un appartement pour étudiants [35m2]. Je ne vous empêche pas de le visiter, mais j'ai remarqué que c'étaient plutôt des étudiants qui le prenaient. Bon l'immeuble est propet, mais à votre âge, on en demande plus...."

*****

"Vous ne croyez pas qu'à votre âge un plus grand espace est nécessaire ? [45m2]"

***** 

Un appartement dont le propriétaire ne se déplace pas pour faire la visite (nous sommes deux à attendre) et ne répond plus au téléphone. Déjà loué sans doute.

Un autre appartement pour lequel la propriétaire doit demander à son assurance qui ne la couvre des impayés que pour des locataires bien rassurants : 
c'est un paradoxe que de s'assurer pour couvrir un risque alors que l'assureur n'accepte d'assurer que si les locataires sont rassurants... Cela pourrait être une phrase de vaudeville.

Un refus : une propriétaire qui a trois appartements et m'affirme qu'elle vient d'en attribuer deux mais que le troisième est trop  petit. 
Jeu des faux semblants ?

L'immobilier cela a un goût d'économie d'ancien régime selon un ami.   
De fait, les rentiers de la pierre sont bien plus nombreux que je ne le croyais. Et moi qui suis en train de relire Dumas et son comte de Monte-Cristo...Cela entre en résonance.




* elle a une profession free lance. A noter que j'ai un travail stable dans le public.

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