Malgré la vie en confinement, pour tenter d'éviter la dérive de l'apathie solitaire, s'encourager à effectuer des taches avec régularité ou longtemps repoussées, est une activité salutaire.
Il en va ainsi de l'odeur du matcha le matin ou de la sortie autorisée pour l'exercice individuel.
Ces balades journalières rendent la contrainte plus douce et ouvre matière à réflexions, évocations. Je me sclérose si je ne peux marcher. En marchant les idées circulent. La matière pour écrire ou composer aussi. Les rêveries vagabondes. Le souvenir d'un soleil zénithal sur une ville balnéaire en septembre où se devinent encore quelques occupants derrière les volets fermés. Les pages tournées de Chroniques Marsiennes pendant l'adolescence. Cette atmosphère de fin du monde avant un éventuel renouveau. Une idée "fin de siècle"...
Eeto
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