Accéder au contenu principal

Echos du monde




Echos du monde moderne avec la découverte des classiques

- Les disparus de Saint Agil -


Les valeurs, que l'on évitera d'appeler "refuges", apportent des échos étranges à la situation ukrainienne actuelle : le film de 1938, les disparus de St Agil, semble prévenir ses spectateurs sur l'imminence des hostilités à venir.

Et aujourd'hui la guerre est à nouveau en Europe. L'UE quant à elle, se découvre insuffisamment équipée pour assurer sa défense. Nous sommes passés d'une angoisse à une autre : la paralysie totale d'un pays par les grèves en gilets, la pandémie, la menace de guerre et la peur du nucléaire. Choisissez, c'est selon votre envie.

La folie du monde est donc un phénomène qu'il nous appartient, comme une discipline personnelle, de maintenir à la lisière pour pouvoir poursuivre notre quotidien.

L me déstabilisa un instant, mettant en avant "l'étrangeté, la folie" de sa dépendance au Japon. Sa vulnérabilité. Pertes de repères en ces temps où l'objet Japon lui est inaccessible. 

En linguiste instinctif, peu porté sur l'académisme, il n'est absolument pas intéressé par la "culture populaire" (des mangas aux jeux vidéos).  Polyglotte averti, il dispose pourtant et ainsi de d'autres échappatoires ou stratégies pour dissiper sa frustration. 

Dans l'attente, l'Espagne vaut bien un voyage : il a dû y poser un pied à présent.

Quant à moi je me déplace par clins d’œils géographiques, en attendant une opération prévue mercredi prochain...
 
Ici un peu de Japon urbain :
 
 

Sous la passerelle menant à la tour gamma. Au fond, exki, chaîne belge accueillant mes échanges linguistiques, révisions et lectures en tout genre. Leur stratégie de plages horaires pour s'adapter au temps pandémique est un art aléatoire.

Là un cliché en fleurs :


Tout est dans le regard, la focale s'arrêtant avec précision sur les pétales. On évitera de dépasser le flou de la départementale plus bas et les contrebandiers de cigarettes. On imaginera plutôt une sorte de parc lointain où poser sa nappe.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Août se cherche un peu

Ainsi s'achève...  FIN Ces lettres ont cette saveur de l'éphémère joie d'un accomplissement de fin d'été.   夏の果 marque pour moi cette apogée imaginaire du basculement dans un autre univers.  L'été à Paris, lui, est à apprivoiser, tant ses pics de chaleurs sont de plus en plus redoutés dans des logements mal adaptés... Dormir à plus de 30 degrés cela épuise.  La chance fut sans doute la venue de quelques vagues de fraicheurs brisant la monotonie calorifère . Cet été parisien offre  pourtant des opportunités et promesses de  motivations pour des activités souvent inabouties le reste de l'année : ici une lecture de roman, là un développement photos... Et puis, profitant de l'absence d'activités extra-professionnelles pendant deux mois, j'ai décidé de me remettre à écrire des nouvelles. L'envie était revenue il y a quelques mois, à l'occasion d'un voyage au Japon, avec une interrogation : où écrire à Tokyo ?  L'autre jour K me conseillait

Tombe 7 fois, relève toi 8

七 転び 八 起き - nana korobi ya oki - Tombe 7 fois, relève toi 8... Ce proverbe japonais parfois considérée comme un équivalent de "Les échecs conduisent au succès" comporte toutefois une nuance de taille : le succès final n'est pas envisagé et les échecs non considérés comme matière à enseignement. Pour moi il pointe la nécessité de se relever et continuer à faire face aux nouvelles épreuves qui vont nous arriver. Se relever c'est continuer à vivre. Je crois que l'on ne s'habitue vraiment jamais aux échecs. Le deuxième en matière professionnelle, après une nouvelle année de préparation. Tout ce temps investi induit forcément une grande dépense d'énergie, de fatigue physique et morale, de doutes.   J'ai choisi de prendre une pause jusqu'au nouvel an, avant de retourner sur le chemin des révisions le soir après le travail et le week end. Je lis, je vois beaucoup de films au cinéma. Je prends du temps pour moi et pour nous. Il est temps de rechar

Comme hier

Je me suis rendu compte il y a longtemps que ma plume ne s'épanouissait que dans la mélancolie. Et bien loin de l'orbite des famines  à vouloir conquérir le monde, n'en déplaise à Raymond. Encore aujourd'hui comme hier... Nous filions dans la nuit avec pour image rémanente cette scène de traversée capitale, et dans un ton dramatique, nous tentions d'atteindre une ligne de fuite dépourvue de couleurs, entre obscurité de black-out et l'étourdissement de néons d'enseignes à l'éclat vif, encore ouvertes. Ici gisaient, évocateurs, les souvenirs ici d'un photographe de baiser, là d'un directeur lumière de la bête, enchantant le monde que nous fréquentions. À présent nous louvoyons sur nos espace imparti, les remplissant de stratégies d'évitement. Sera-ce si bien demain et encore mieux après ?