Ce carnet erratique est sans doute une tentative de se livrer un peu plus au quotidien : la difficulté à avoir un enfant change sans doute et impacte nos relations avec les autres, elle joue sur notre cœur et nos émotions.
J'y songeais lors d'une réunion avec des japonais de ma connaissance dans le cadre de relations franco-japonaises culturelles, une "nomikai" d'après réunion ou nous discutions autour d'une bière.
Et puis à la fin de la réunion, "Tu vois, c'est le cœur du japonais qui s'exprime" me dit-on après avoir laissé un bon pourboire sur la table.
Une autre fois, au moment de partir un peu en avance par rapport au groupe, un convive me lance "la prochaine fois amenez votre femme, elle s'amusera surement... nihonjin desu kara".
J'étais toujours surpris de l'invocation du nihonjin no kokoro, toujours élevé en particularisme (est-il absent ailleurs?) et assez exclusif des "autres", notamment pour des résidents de longue date dont le conjoint et les enfants sont souvent français...
Un sentiment inconscient de religare... Mais sans doute retrouve-t-on une intuition dans les propos de l'auteur de Tokyo lorsqu'il écrit que "(...) nos rencontres sont en fait des rencontres de deux ethnocentrismes." Voilà encore un article à creuser.
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Nous avons recommencé le traitement pour la FIV. Bientôt, il faudra en parler.
Eeto, de Paris
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