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Un 24 février 2013

Le corps ne suit pas vraiment, fébrile, suite à un rhume carabiné. Dans ces moments là l'esprit vagabonde, à ce qui a été et sera. Je me souviens d'un passé pas si lointain où nous étions encore deux. Puis seul depuis longtemps. La tristesse et la douleur de l'absence fait place à un peu d'aigreur... Les mots ne sont que des mots...

Et des fragments retrouvés un dimanche, le 24 février 2013 :

"Se voir partir ici et là"
"Et seulement pour toi"
"Partir pour retrouver l'essence de toi"
" face à la distance et les souvenirs"


"Partir pour retrouver l'essence de toi"
"Possédé par la distance et les souvenirs"

Que des papiers en petits morceaux adressés à toi qui ne pouvait lire le français.

******


Difficile de revenir sur ce blog qui était un cri du cœur caché...Et tentait de renouveler les limites d'une confession intime.
Et difficile de  coucher ici des mots qui se déroulent dans l'instantanéité mais se délitent face à l'écran.

Toute chose a une fin, une maxime qui ne se comprend vraiment que dans des expériences douloureuses qui nécessitent une forme de résilience. C'est une expérience qui tient de l'intime. On ne la partage pas mais peut la reconnaître chez d'autres ou entrer en connivence...

Toute chose a une fin...

On pense aussi à Tokyo, le journal de résidence qui s'est achevé pour laisser la place à autre chose un carnet numéro 2 différent et à Tokyo 50.

Toute chose a une fin...

Elle viendra pour ce moment qui officialisera notre séparation.

Et puis il faudra continuer à vivre ainsi, se reprendre, essayer ....


Eeto de Paris

Commentaires

  1. Merci de penser à Tokyo, même lieu, même adresse http://tokyo.blog.lemonde.fr/ Différent? Il cherche une direction, il se tâte. Merci aussi pour vos confessions publiques. Courage.

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  2. Merci

    Je me souvenais de Tokyo, de l'avoir lu pour la première fois un an après le premier article sans doute. Il y a longtemps. Quand je me rappelle cette époque, il y a un gouffre avec ma vie d'aujourd'hui. Le contexte évoquait des choses aussi.

    La différence de ton qu'il m'a semblé découvrir vient sans doute de cette recherche de direction. Et les photos magnifiques..

    Il y a des choses difficiles à dire : cela n'est pas le lieu, pas le moment, pas les interlocuteurs adéquats... Ces choses qui restent en travers de la gorge et pèsent de plus en plus. Je peux difficilement les placer dans la vie de tous les jours, mais je me rends compte que cet espace fut sans doute l'un des seuls m'ayant permis de parler. Il évoluera sans doute avec le temps.

    Parfois, je relis les premiers textes de ce blog, je me replace aussi dans l'époque de leur écriture. Je m'aperçois d'une évolution dans le bon sens.

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