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Etre un homme, être un père

Souvenirs d'un château de sable - le plus grand jamais vu au monde - construit avec le père.
Nous avons peu joué ensemble, il était très occupé. Le quotidien au foyer était rempli avec la mère. Lui rentrait souvent tard, pour le diner. Le week-end, assez distrait et dans la lune.

Ce n'est que plus tard en s'interrogeant sur les valeurs que nos parents nous avaient légués que j'ai réalisé que son comportement participerait de nos références pour le futur.


L'idée de la parentalité n'est pas exempte de doutes, d'interrogations.

Il me semble qu'en général les hommes ne pensent pas à la paternité et sont plutôt poussés par leurs compagnes à accepter un état possible.

Mais parfois, avec le temps, les doutes surgissent et les visites aux spécialistes amènent à se poser rapidement la question du vouloir et du devenir.

Ici, il y avait ce désir d'un enfant - un désir sans doute personnel, dans lequel on se projette-.


Mais faut-il être un père pour être un homme?

Elle est remplie de certaines idées contradictoires sur les hommes. Pour être "otoko-rashii", l'homme doit savoir ce qu'il veut et décider pour deux. A condition de ne pas se tromper, bien sûr (les référents étant aux mains des femmes). L'homme est donc placé dans la position de devoir deviner les intentions de sa moitié, ce qui n'est pas confortable. Une spécificité culturelle?



Eeto de Paris


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