Charlie Rouse - Merci bon Dieu - passé en boucle. Merci de quoi? Je me le demande parfois.
D'être en vie. Et puis d'avoir un toit, et de quoi se nourrir. Un pas vers la résilience.
Il y aurait certainement une foi personnelle, réduite à l'essentiel à développer autour de ce point. Mais que les athés et agnostiques me pardonnent, il s'agirait avant tout d'un rapport personnel de gratitude envers l'adversité avant d'être une relation avec l'Immatériel.
Et surtout ne pas chercher le contexte de ce morceau. Rester dans les impressions.
Lundi 31 mai au matin 9h00 - "J'ai de mauvaises nouvelles pour vous, les embryons n'ont pas tenu. Ils ne pourront pas être transférés." Avec peut-être une certaine gêne du personnel médical qui souhaite éviter un débordement (que peuvent faire les gens dans la détresse) et la question de savoir pourquoi nous n'avons pas été appelés au téléphone pour cela avant.
Ce matin là, dans le transport, nous nous projetions dans un futur possible.
"Mais ne vous en faites pas, les tentatives annulées en cours de protocole ne sont pas comptabilisées pour la prise en charge de la sécurité sociale". Tandis que se projetait dans ma tête le film du traitement qu'elle avait suivi pendant un mois en décapeptyl, puregon, monazol... je me demandais s'il s'agissait pour notre annonciatrice d'exprimer sa sollicitude avant de passer à d'autres patients.
Le souvenir du reste de la journée se passera en radar automatique. Elle sera forte et trouvera que l'expérience lui a permis de comprendre dans sa globalité le protocole amenant à la FIV. Elle exprime le besoin de savoir dans un monde médical étranger pour elle.
Eeto, de Paris
D'être en vie. Et puis d'avoir un toit, et de quoi se nourrir. Un pas vers la résilience.
Il y aurait certainement une foi personnelle, réduite à l'essentiel à développer autour de ce point. Mais que les athés et agnostiques me pardonnent, il s'agirait avant tout d'un rapport personnel de gratitude envers l'adversité avant d'être une relation avec l'Immatériel.
Et surtout ne pas chercher le contexte de ce morceau. Rester dans les impressions.
Lundi 31 mai au matin 9h00 - "J'ai de mauvaises nouvelles pour vous, les embryons n'ont pas tenu. Ils ne pourront pas être transférés." Avec peut-être une certaine gêne du personnel médical qui souhaite éviter un débordement (que peuvent faire les gens dans la détresse) et la question de savoir pourquoi nous n'avons pas été appelés au téléphone pour cela avant.
Ce matin là, dans le transport, nous nous projetions dans un futur possible.
"Mais ne vous en faites pas, les tentatives annulées en cours de protocole ne sont pas comptabilisées pour la prise en charge de la sécurité sociale". Tandis que se projetait dans ma tête le film du traitement qu'elle avait suivi pendant un mois en décapeptyl, puregon, monazol... je me demandais s'il s'agissait pour notre annonciatrice d'exprimer sa sollicitude avant de passer à d'autres patients.
Le souvenir du reste de la journée se passera en radar automatique. Elle sera forte et trouvera que l'expérience lui a permis de comprendre dans sa globalité le protocole amenant à la FIV. Elle exprime le besoin de savoir dans un monde médical étranger pour elle.
Eeto, de Paris
Courage.
RépondreSupprimerMerci pour votre sollicitude
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